"Une mise en garde s'impose au sujet du contenu de ce document. Tel qu'indiqué en page couverture, ce dernier a été préparé pour l'atelier d'octobre 2002 du Réseau féministe pour un renouvellement des théories et des pratiques économiques et politiques pour la redistribution des richesses, qui portait sur le thème général de la sécurité économique des femmes. Les propositions d'allocation d'existence présentées ici ont donc été, lors de cet atelier, commentées et critiquées par les conférencières et les participantes1. Cette dimension de la critique féministe de l'allocation d'existence, qui était fondamentale dans la réflexion menée pendant l'atelier, est absente de ce document. En d'autres termes, ce dernier est de nature purement descriptive et ne comprend pas les éléments critiques indispensables à une évaluation éclairée des propositions d'allocation d'existence qui y sont décrites. Il est donc primordial de prendre garde, dans l'utilisation qui, à la suite de l'atelier, sera faite de cette recherche, aux limitations que cette lacune entraîne. Car la formule de l'allocation d'existence, pour attirante qu'elle puisse paraître de prime abord, n'en comporte pas moins de nombreux risques pour ce qui est de la sécurité économique des femmes. Quelques unes des principales raisons qui ont été avancées pendant l'atelier pour fonder cette crainte sont brièvement esquissées ci-dessous2. Il est important de préciser que ces critiques ont trait à l'allocation d'existence « substitutive », c'est-à-dire une allocation qui viendrait remplacer l'essentiel des programmes actuels de sécurité sociale et particulièrement ceux qui sont fondés sur le principe de l'assurance sociale3. Les raisons qui nous incitent à la prudence dans le débat portant sur la pertinence de l'adoption d'un programme d'allocation d'existence sont donc les suivantes : [...]"
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