"En septembre 2002, se déroulait le 3e colloque international des recherches féministes francophones «Ruptures, résistances et utopies» à Toulouse, en France.
"Ce texte présente les résultats d'une recherche visant à étudier l'engagement politique des jeunes femmes. Dans un contexte où l'on parle plutôt de dépolitisation, de non-participation des jeunes, et notemment des femmes, à la vie de la cité, nous voulions comprendre ce qui amène certaines d'entre elles à s'impliquer activement sur la scène politique en militant dans un groupe ou un parti politique.
Pourquoi réaliser une étude sur les aides familiales? Parce qu'il importe d'estimer la valeur de leur travail, en plus de convaincre la population et les décideurs politiques du fait que ce métier mérite la pleine protection des lois du travail en plus de garantir des salaires et des conditions de vie décentes reflétant les qualifications et les responsabilités des travailleuses et des travailleurs.
Cette étude porte sur la recherche d'indicateurs autres qu'économiques ou financiers pour évaluer la rentabilité sociale du travail accompli par les groupes de femmes dans le champ des infrastructures sociales des collectivités, soit celui du développement humain et social des personnes et des communautés. Elle est axée sur l'élaboration de critères de richesse sociale selon une perspective féministe.
Ce recueil a été réalisé par le Réseau féministe de chercheures et d'intervenantes pour un renouvellement des théories et pratiques économiques et politiques pour la redistribution des richesses, le Service aux collectivités de l'UQÀM et Relais-femmes, sous la direction d'Anita Caron, Anick Druelle, Nadine Goudreault, Charlotte Thibault et Marielle Tremblay.