"La Fédération autonome de l'enseignement (FAE) en collaboration avec Relais-femmes rendaient publique, en 2012, une étude exploratoire intitulée Les conséquences du décrochage scolaire des filles. Les deux organisations cherchaient alors à attirer l'attention sur cette réalité relativement peu explorée dans les nombreux ouvrages portant sur le décrochage scolaire et largement absente du paysage public et médiatique."
Depuis quelques années, au Québec comme ailleurs, de plus en plus de chercheures et d’intervenantes utilisent un cadre théorique basé sur l’intersectionnalité afin d’examiner et de comprendre la violence vécue par les femmes en contexte conjugal (Oxman-Martinez, Krane, Corbin et Loiselle-Léonard, 2002; Corbeil et Marchand, 2006 ; 2010). Cette situation s’explique principalement par le fait que les modèles théoriques traditionnels utilisés pour faire sens de la violence conjugale (le féminisme, les rôles sociaux, l'apprentissage social, la théorie de l'attachement ou autres) proposent des visions et des explications tronquées et inexactes des expériences des femmes.
Deux-cent cinquante (250) personnes, de plus de 45 pays du monde, ont participé à l’activité Femmes au cœur de l’économie sociale et solidaire qui a eu lieu le 17 octobre 2011 à Montréal, dans le cadre du Forum international de l’économie sociale et solidaire (FIESS). Nous étions à nous réunir pour discuter du thème de l’économie sociale et la sécurité économique des femmes et pour partager des expériences concrètes, provenant de différentes régions du monde.
Afin de répondre à la demande, Relais-femmes vient tout juste de réimprimer le document intitulé La Recherche en vue de stratégies de changement, Guide de recherche-action pour les groupes communautaires. Publié en 1992 par The Women’s Research Centre, ce guide dont la version française était coordonnée par Relais-femmes, est encore aujourd'hui tout à fait pertinent pour les organismes communautaires et de femmes qui désirent s’engager dans une démarche de recherche-action. Il propose une méthode de recherche-action-participation et présente les principes de ce type de recherche.
Depuis 2007, Relais-femmes collabore au projet Femmes-Relais. Femmes-Relais est formé d’une équipe de démarcheuses provenant des régions du monde d’où sont issus les nouveaux arrivants de St-Michel. Ces femmes reçoivent une formation de base qui leur permet de mieux comprendre les modes de fonctionnement de leur nouveau pays et d’y trouver plus rapidement des points de repère. Elles peuvent ensuite être des relais qui expliqueront ces modes de fonctionnement et ces valeurs à d’autres personnes en provenance de leur pays d’origine. Elles servent de traductrices à la fois culturelles et linguistiques auprès des membres de leur culture d’origine.